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Dernières réponses
Loupi
Oui, tu as lu cet article là ??? Je l'ai trouvé très chouette, vraiment bien réalisé avec peu d'arguments mais très importun (si je ne me trompe pas de mot).

Je l'ai trouvé très chouette, j'attend l'accord de Fabrice pour pouvoir le remettre sur mon site
Cana
L'humain se donne des droits du matin au soir, mais avoir des devoirs le respect, mais c'est quoi ça, les animaux tous des jouets!!!

Le dernier numéro de Muzoo parle des cadeaux de noël à éviter, mais ces gens là lisent ils les même magasines que nous...........
crizou
Moi je viens de lire je ne les connaissais pas MAIS je les trouve très triste...Décidemment, y a 10 minutes je lis l'hommage de ninie à lucky et maintenant ca...Ce forum est décidé à me faire pleurer aujourd'hui??? en tout cas ce sont de très beaux textes...
white luna
ca me fait trop mal au coeur
Membre désinscrit
Pour tout te dire, ils racontent tous +/- la même chose ...
Moi, je pleure à chaque fois en les lisant !
Membre désinscrit
C'est 4 textes en effet ...
Le 2ième est mon préféré !
Loupi
Je trouve le dernier vraiment joli, très émouvant.
Le chien est bien plus fidèle que l'homme,
comment peut on avoir un tel manque de respect envers lui!!!

Merci pour ces textes Ninie, ils sont superbes

Message édité le 05-11-2006 à 19:46:43 par Loupi
Membre désinscrit
Lettre à mon maître.

Ce matin tu étais debout très tôt,
Tu faisais tes bagages.
Tu as pris ma laisse,
Que j'étais content;
Une promenade avant les vacances !

On est parti en voiture.
Que j'étais heureux !
Que j'étais bien !
Puis tu t'es arrêté au bord de la route;
Tu m'as fait descendre,
Et tu m'as lancé un bâton ...

J'ai couru, couru,
Et je l'ai attrapé ...
Mais quand je me suis retourné,
Tu n'étais plus là !
Pris de panique, j'ai couru dans tous les sens
Pour te retrouver, mais en vain.

De jour en jour je m'affaiblissais.
Un homme s'est approché de moi et m'a ramassé ...
Il m'a conduit dans une pièce qui sentait la mort :
Mon heure était venue.

Cher maître, je veux que tu saches que,
Malgré ce que tu m'as fait,
C'est ton image qui sans cesse
Me revenait avant mon dernier soupir.

Et si je revenais sur terre,
C'est vers toi que je reviendrais
Car je t'aimais.
Membre désinscrit
Journal de la vie d'un chien :

1 semaine.
Aujourd'hui, je complète une semaine de vie.
Quelle joie d'être arrivé dans ce monde.

1 mois.
Ma maman s'occupe très bien de moi.
C'est une maman exemplaire !

2 mois.
Aujourd'hui, on me sépare de ma maman.
Elle est très turbulente et, avec son regard, elle me dit au revoir.
J'espère que ma nouvelle "famille humaine" prendra aussi bien soin de moi qu'elle le faisait.

4 mois.
Je grandis rapidement, tout appelle mon attention.
Il y a différents enfants à la maison et pour moi, ils sont comme "des petits frères".
Nous sommes très farceurs, ils me tirent la queue et je les mords pour plaisanter.

5 mois.
Aujourd'hui, ils m'ont donné une engueulade.
Ma maîtresse est incommodée parce que j'ai fait pipi à l'intérieur de la maison mais personne ne m'a appris où je devais le faire.
Alors, je dors dans le hall d'entrée.
Ce n'est pas donné de supporter.

8 mois.
Je suis un chien heureux !
J'ai la chaleur d'un foyer; je me sens aussi en sécurité, aussi protégé.
Je crois que ma famille humaine m'aime et me donne beaucoup de choses.
La cour est toute pour moi et, parfois, j'exagère, je creuse la terre comme mes ancêtres, les loups quand ils cachaient la nourriture.
Personne ne m'éduque ...
Tout ce que je fais doit être correct.

12 mois.
Aujourd'hui, j'ai un an complet.
Je suis un chien adulte.
Mes maîtres disent que je grandis plus que ce qu'ils espéraient.
Qu'ils doivent être fiers de moi.

13 mois.
Aujourd'hui, ils m'enchaînent et je ne peux presque pas bouger même où il y a un rayon de soleil ou quand je demande un peu d'ombre.
Ils disent qu'ils vont m'observer et que je suis un ingrat.
Je ne comprends rien à ce qui arrive.

15 mois.
Rien n'est plus pareil ...
Je demeure sur le balcon.
Je me sens très seul.
Ma famille ne me veut déjà plus !
Des fois, ils oublient que j'ai faim et soif.
Quand il pleut, je n'ai pas de plafond pour m'abriter ...

16 mois.
Aujourd'hui, ils me retirent du balcon.
Je suis sûr que ma famille m'avait perdu.
Je suis si content que je saute de plaisir.
Ma queue ressemble à un ventilateur.
En plus, ils vont m'emmener promener en voiture !
Et, soudain, ils arrêtent la voiture.
Ils ouvrent la porte et je descends joyeusement, pensant que nous allons passer notre journée à la campagne.
Je ne comprends pas pourquoi ils ferment la porte et ils partent.
"Vous entendez, attendez !"
J'aboie ...
Ils m'oublient ...
Je courais derrière la voiture de toutes mes forces.
Mon angoisse grandit quand je me rendis compte que j'avais quasi perdu mon souffle et qu'ils ne s'arrêtaient pas.
Ils m'avaient oublié !

17 mois.
Je cherche en vain à retrouver le chemin du retour au foyer.
Je suis seul et je me sens perdu !
Sur mon chemin, ils existent des personnes de bon coeur qui me regardent avec tristesse et me donne un peu de nourriture.
Je les remercie avec mon regard, du fond de mon âme.
J'aimerais qu'ils m'adoptent : j'aurais été fidèle comme personne !
Mais ils disent juste : Pauvre petit chien, il doit être perdu.

18 mois.
Un jour, je passais près d'une école et je vis beaucoup d'enfants et des jeunes comme mes petits frères, je m'approchais et un groupe, en riant, me jeta une pluie de pierres "pour voir qui était le meilleur viseur".
Une des ces pierres me blessa l'oeil et depuis lors, je ne vois plus avec celui-ci.

19 mois.
C'est incroyable.
Quand j'étais plus beau, ils avaient de la compassion pour moi.
Maintenant, je suis plus faible; mon aspect change.
J'ai perdu mon oeil et les gens me montrent le balai quand j'ai l'intention de m'allonger où il y a un peu d'ombre.

20 mois.
Je ne peux quasi plus me bouger !
Aujourd'hui, je vais tenter de traverser la rue par où passent les voitures, un vise juste !
J'étais en sécurité sur une place appelée "rue pavée", mais jamais je n'oublierai le regard de satisfaction du conducteur, qui se vantait même pour avoir visé juste.
Il m'a tué !
Mais il a seulement démis les pattes arrières !
La douleur est terrible!
Mes pattes arrières ne m'obéissent pas et je me traîne avec difficulté jusqu'au gazon, au bord du chemin.
Cela fait dix jours que je suis sur le sol, la pluie, le froid, sans manger.
Maintenant, je ne peux plus bouger !
La douleur est insupportable !
Je me sens très mal, je ne trouve pas d'endroit humide et on dirait que même mon poil est en train de tomber ...
Quelques personnes passent et personne ne me voit pas; d'autres disent "ne t'approches pas tout près".
Maintenant, je suis presque inconscient; mais quelque force étrange me fait ouvrir les yeux.
La douceur de sa voix me fit réagir.
"Pauvre petit chien, regarde comme ils t'ont laissé"; elle disait ...
Avec elle était un homme en tablier blanc.
Il a commencé à me toucher et a dit : "Je sais bien madame, mais il n'y a plus de remède pour ce chien, c'est mieux qu'il arrête de souffrir ».
La gentille dame, avec des larmes roulant sur le visage, acquiesça.
Comme je pouvais, j'ai bougé la queue et je la regardais, les remerciant qu'ils me portent secours pour me reposer.
Seulement je sentis la percée d'une piqûre qui me fit dormir pour toujours !

Pensant à pourquoi j'étais né si personne ne me voulait ...

Les amis, la solution n'est pas d'abandonner un chien dans la rue mais bien de l'éduquer.
Ne transformez pas en problème une compagnie si reconnaissante ...
Membre désinscrit
Complainte du chien abandonné …

Au fond d’un vieux refuge, dans une niche en bois,
Depuis deux ans je purge, d’avoir trop cru en toi.
Tous les jours, je t’attends, certain que tu viendras,
Tous les soirs, je m’endors, sans que tu ne sois là.

Pourtant, je suis certain, je te reconnaîtrai,
Viens me tendre une main, je te la lècherai.
Tu te souviens très bien, quand je sautais sur toi,
Que tu me caressais, que je dansais de joie.

Que s’est-il donc passé, pour que ce 16 Juin ?
Heureux que tu étais, je me rappelle bien,
Tu sifflais, tu chantais, en bouclant tes valises,
Pour que tu m’aies attaché, là, devant cette église.

Je ne peux pas comprendre, et je ne croirai jamais,
Que tu qui fus si tendre, tu sois aussi mauvais.
Peut-être es-tu très loin, dans un autre pays,
Mais quand tu reviendras, moi, j’aurai trop vieilli.

Ton absence me pèse, et les jours sont si longs,
Mon corps s’épuise, et mon cœur se morfond.
Je n’ai plus goût à rien, et je deviens si laid,
Que personne, jamais, ne voudra m’adopter.

Mais moi, je ne veux pas, que l’on me trouve un maître,
Je montre bien mes dents, et je prends un air traître,
Envers qui veut me prendre, ou bien me caresser,
Pour toutes illusions, enfin leur enlever.

Car c’est toi que j’attends, prêt à te pardonner,
A te combler de joie, du mieux que je pourrai,
Et je suis sûr, tu vois, qu’ensemble nous saurions,
Vivre des jours heureux, en réconciliation.

Pour cela, je suis prêt, à faire de gros efforts,
A rester près de toi, à veiller quand tu dors,
Et à me contenter, même s j’ai très faim,
D’un vulgaire petit os, et d’un morceau de pain.

Je n’ai jamais rien dit, lorsque tu m’as frappé,
Sans aucune raison, quand tu étais énervé,
Tu avais tous les droits, j’étais à ton service,
Je t’aimais sans compter, j’acceptais tous tes vices.

Tu m’as mis à la chaîne, ou tu m’as enfermé,
Tu m’as laissé des jours, sans boire et sans manger,
J’ai dormi bien souvent, dans ma niche sans toit,
Paralysé, raidi, tellement j’avais froid.

Pourtant, si tu reviens, nous partirons ensemble,
Nous franchirons en chœur, la porte qui ressemble,
A celle d’une prison, que je ne veux plus voir,
Et dans laquelle, hélas, j’ai broyé tant de noir.

Voilà, mon rêve se termine, car je vois le gardien,
Puis l’infirmière, et le vétérinaire plus loin,
Ils entrent dans l’enclos, et leurs visages blêmes,
En disent long pour nous, sur ce qu’ils nous amènent.

Je suis heureux, tu vois, car dans quelques instants,
Je vais tout oublier, et, comme il y a deux ans,
Je m’endormais sur toi, mon cher et grand ami,
Je dormirai toujours, grâce à … l’euthanasie.

Et s’il t’arrive un jour, de repenser à moi,
Ne verse pas de larmes, ne te prends pas d’émoi,
Pour toi, je n’étais qu’un chien, tu préférais la mer,
Tu l’aurais su avant, je l’aurais payé moins cher.

A vous, tous les humains, j’adresse une prière,
Me tuer tout petit, aurait peiné ma mère,
Mais il eut mieux valu, pour moi, cette manière,
Et vous n’auriez pas eu, aujourd’hui, à le faire.

Gilbert Dumas.
 
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